Voyage aux confins de l’esprit rappelle ainsi l’histoire de l’utilisation des produits psychoactifs comme la psilocybine, substance qu’on trouve dans les champignons magiques, ou la mescaline, d’origine naturelle dans le peyotl, un petit cactus d’Amérique centrale. Sans préjugés, et soutenu par la science, l’influent journaliste et essayiste américain démontre de façon toujours très didactique que la prise de ces drogues psychédéliques, lorsqu’elle est supervisée, peut s’avérer bénéfique pour la santé d’une certaine catégorie de la population.
On apprendra également dans Voyage aux confins de l’esprit que le LSD peut aussi aider les personnes anxieuses et dépressives et que, si l’« acide » a souvent mauvaise presse, c’est parce que la drogue a, entre autres, subi une campagne de diabolisation de la part du gouvernement de Ronald Reagan.